La problématique de la cire

Traditionnellement, la cire n’a pas beaucoup de valeur au Rwanda. Celle-ci est jetée après la récolte du miel ou la fabrication d’hydromel.

Au Rwanda, contrairement aux pays voisins, les pratiques apicoles modernes y ont été favorisées et développées depuis très longtemps. Les apiculteurs organisés en coopérative, possèdent des ruches à cadres Langstroth en bois (modèle occidental). La cire, qui n’est pas détruite durant la récolte de miel, est remise ensuite dans la ruche pour que les abeilles remplissent directement les cadres de cire, sans devoir les reconstruire. Ceci permet d’optimiser la production de miel des ruches. Ingénieux me direz-vous ! Cependant, conduire ce modèle de ruche demande un changement d’habitude assez conséquent. Si toutes les règles de conduite ne sont pas respectées… les problèmes finissent toujours par arriver.

Les abeilles se retrouvant toujours dans les mêmes cires, accumulent les parasites et les maladies. La colonie s’affaiblit et peut en mourir. La bonne gestion et le recyclage de la cire dans les ruches modernes sont donc primordiaux !

Miel Maya Honing soutient un projet pilote de 2 ans, en partenariat avec ARDI, Association Rwandaise pour la promotion du Développement Intégré, active dans le secteur apicole depuis plus de 30 ans !

Actions mises en œuvre dans le cadre de ce projet : 

• Approfondissement de l’analyse de la problématique de la cire ;
• Formation à la gestion de la CIRE et à la santé des colonies de 30 coopératives apicoles ainsi qu’auprès de 4 groupes d’apiculteurs individuels qui travaillent des ruches traditionnelles ;
• Suivi et renforcement de capacités de 10 coopératives apicoles du District de Nymagabe (ayant reçu une formation de la part d’un apiculteur belge en 2017) ;
• Soutien de la ferme agro-forestière de Kamegeli, avec l’installation d’un rucher pédagogique de recherche-action, comportant trois modèles de ruches.

Ce projet est soutenu par Wallonie Bruxelles-Internationale, le CNCD 11.11.11, ainsi que grâce à aux dons.