Mardi 13 août
Au réveil, quel émerveillement de retrouver, dans la lumière du soleil cette fois, ce lieu, ces arbres, entre-aperçus hier soir. Le déjeuner traditionnel, préparé en toute simplicité, nous ravit. Bananes frites, yuca (manioc), viande et fromage, un régal ! Avant d’entamer une promenade dans la réserve, Javier soulève le couvercle d’une petite boîte et nous fait ainsi découvrir le monde des abeilles mélipones, ces abeilles sans dards, qui sont les abeilles indigènes. Il en existe plusieurs centaines d’espèces, dont une vingtaine dans cette petite réserve de 500 has.
Javier connaît ce parc comme sa poche et nous montre des nids en hauteur, dans les arbres, ou bien dans le sol. Certains arbres hébergent des fourmis, d’autres, en forme de tonneaux, sont de véritables réserves d’eau. Nous parcourons un fossé d’où s’élèvent des vagues de papillons : un moment extraordinaire !
Cette promenade se clôture par la visite du rucher d’Osvaldo : nous savons à présent ce qu’est une abeille africanisée et sommes rassurés d’être bien protégés par notre équipement de protection !
Après un dîner au marché de Porrongo, nous rencontrons un groupe d’apiculteurs et apicultrices et échangeons sur nos expériences apicoles. Ce groupe-ci pratique la transhumance : les transports de nuit sont parfois mouvementés car les interpellations de la police sont fréquentes, qui suspecte un trafic de drogue !
Au retour, nous traversons la rivière Piray et pouvons constater une fois de plus la compétence des chauffeurs et la performance des voitures louées. Nous passons un chouette moment lorsque nous voyons Benoît s’avancer dans l’eau, peu profonde en cette époque.
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